New address / Nouvelle adresse
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Flavie
Turns out she was fat
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Publié par Flavie à 1:27 p.m. 1 commentaires
Real estate developer Devimco wants to revamp the Griffintown area. That includes destroying some historical buildings and modifying the urban landscape. Griffintown is kind of decrepit right now, and it definitely needs some change. But it also bears a historical heritage that must be preserved.
Here's an article that will help you learn more about the neighborhood.
Publié par Flavie à 9:24 p.m. 1 commentaires
Libellés : Montreal
I feel so bad for all the anglophone Quebeckers. How must they feel everytime they are reminded that their language is dangerous, that their culture is threatening, that they should plainly not be there?
The French language and culture have no legitimacy to be predominant in Quebec. There are two cultures here and they must coexist. None is better than the other.
I don't mind being served in English in shops anywhere in Montreal, because I think we're privileged. As long as everyone makes the effort to learn the other language, that's fine with me.
Merci à Lysiane Gagnon d'écrire dans ses chroniques ce que je n'ose plus dire. Par exemple, que beaucoup de Québécois parlent mal français.
J'aimerais apporter une petite précision, qui n'a sans doute rien à voir, à son article Dans l'antre de la bête. Tout en bas, elle écrit que les dépanneurs sont une "porte d'entrée commerciale des immigrants (coréens à New York, arabes à Paris). Tout d'abord, n'y a-t-il pas une majuscule à Coréens et Arabes? Je n'en suis pas sûre mais si quelqu'un le sait, qu'il me fasse signe. Ensuite, les Arabes qui tiennent des dépanneurs à Paris, et bien ils ne sont pas toujours arabes. Parce que tous les Maghrébins ne sont pas arabes, et je ne sais pas comment ils le prennent quand on les appelle comme ça, mais moi ça m'énerverait. L'Arabe du coin...
Awaille, dépêche!
Lysiane Gagnon
La Presse
22 janvier 2008
«On peut pas laisser les vidanges icitte!» «Agrippe-toi, quel fun noir!» «Awaille! Dépêche!»
Ce sont les exemples de traduction «à la québécoise» que citait dernièrement, dans sa chronique du Journal de Montréal, notre collègue Benoit Aubin.
La compagnie Nintendo, fabricant américain de jeux vidéo, a décidé, sans y être obligée, de produire une version française du jeu «Super Mario» pour le marché québécois. Et voilà ce que ça donne: des expressions traduites, comme le dit Aubin, «dans un français atroce, délinquant et déplorable, comme on n'en trouve que chez nous».
On est ici en plein paradoxe. D'une part, on se réjouit de ce que cette grosse entreprise américaine veuille servir les Québécois francophones dans leur langue - une chose qui aurait été absolument impensable il y a 30 ans. D'autre part, on s'attriste de constater que dans ce domaine comme dans tant d'autres, ce que l'on nous sert, loin d'être du français, est une sorte de dialecte impossible à comprendre dans le reste de la francophonie.
Ne blâmons pas Nintendo. Cette langue-là, c'est celle que tolère - que pratique! - une grande partie de nos élites.
C'est cela qui a changé: naguère, les Québécois qui avaient eu la chance d'accéder à l'instruction s'efforçaient de s'exprimer correctement. Aujourd'hui, les gens instruits, bien plus nombreux qu'autrefois, adoptent - par coquetterie, par une sorte de snobisme à rebours, ou, dans le cas des amuseurs publics, pour élargir leur audience - la langue relâchée farcie de sacres qui était autrefois le lot de ceux qui avaient quitté l'école avant la fin du primaire.
Je cite Aubin: «Trente ans de batailles linguistiques pour établir le français comme langue commune d'usage public au Québec. Dix ans d'Internet qui ont donné un droit de cité dans le cyberespace à notre langue et à notre culture qu'on croyait menacées à court terme. Et pour aboutir à quoi? À Super Mario disant: «Cette job est pas pantoute facile!»
Il y a bien des gens que cette situation désespère, dont le directeur des études du cégep de Saint-Jérôme, Robert Ducharme, qui est aussi président de la Commission des affaires pédagogiques de la Fédération des cégeps.
Dans un récent courriel, M. Ducharme plaidait en faveur d'un «chantier national sur la langue». Il constatait, lui aussi, que le Québec compte beaucoup de gens instruits et bien informés, mais que la grande absente c'est la maîtrise de la langue. «La reconnaissance d'une diversité culturelle doit être, dit-il, soutenue par une langue parlée et écrite de qualité.»
Plus concrètement, il s'inquiète du futur marché de l'emploi. Notre secteur manufacturier s'amenuise à mesure que des usines se délocalisent vers les pays en voie de développement. Il y aura de moins en moins d'emplois de cols bleus, de moins en moins d'emplois qui n'exigeront pas la maîtrise de la langue qui va avec la spécialisation. Or, dit-il, «ce n'est pas en utilisant des mots imprécis et des phrases approximatives que nous pourrons nous assurer une place sur l'échiquier mondial».
Que l'on pense, justement, aux ordinateurs, au web, à l'Internet. Les nouveaux moyens d'information et de communication passent tous par la langue. Google corrigera vos menues fautes d'épellation en vous demandant si ce n'est pas plutôt tel mot que vous recherchez. Mais une connaissance approximative de la langue vous empêchera de tirer profit des moteurs de recherche.
Quelques futurologues ont déjà voulu nous faire croire que la majorité des gens n'aurait jamais besoin de savoir écrire. Quelle erreur! Jamais dans l'histoire l'écriture n'aura pris une telle importance. Les messages électroniques ont remplacé le téléphone. Même les patrons, qui se fiaient naguère à leur secrétaire pour rédiger leurs lettres, doivent aujourd'hui pouvoir écrire sur l'ordinateur.
Un chantier national sur la langue, qui dépasserait le strict domaine de l'école pour toucher tous les secteurs - familles, médias, arts, politique, commerce, entreprises Un chantier d'envergure nationale, qui serait, comme dit M. Ducharme, «porté par le gouvernement, voire l'Assemblée nationale» Mais oui, l'idée est excellente. Ce n'est pas la première fois qu'elle court, cependant, et jusqu'ici aucun parti, aucune coalition ne l'a ramassée.
Dans l'antre de la bête
Lysiane Gagnon
La Presse
24 janvier 2008
L'an dernier, la crise existentielle portait sur les hassidim et les musulmans en train de détruire notre culture. Cette année, on change de thème tout en restant dans la même veine: le français recule à Montréal!Même si le sujet me lasse énormément (j'écris sur les questions linguistiques depuis l'époque du bill 63!), je me sens obligée d'apporter mon humble contribution à ce faux débat, pour deux raisons. Primo, je connais le terrain: la rue Sainte-Catherine Ouest - coeur du litige -, je l'ai toujours sillonnée; j'y suivais ma mère quand elle « magasinait» chez Morgan's, Eaton's et Ogilvy's. Étudiante, j'ai été vendeuse chez Simpson's (tous ces magasins portaient alors des «s», comme le veut l'orthographe anglaise). Secundo, j'habite depuis longtemps au centre-ville, dans l'antre de la bête.
Je ne m'attarderai pas sur la révolution linguistique qui s'est produite depuis les années 60. Toute personne de bonne foi le reconnaîtra. Ah! Mais le français commencerait-il à reculer? C'est la nouvelle peur qui s'est infiltrée dans les chaumières, à la faveur de reportages alarmistes et de l'habituelle démagogie politicienne.
Un collègue d'un autre quotidien, commentant l'enquête de l'Office de la langue française, qui révèle que l'on se fait servir en français dans 90% des commerces situés rue Sainte-Catherine, entre les rues Papineau et Du Fort, déplore que l'OLF n'ait pas ventilé les résultats en fonction des secteurs. Il soupçonne que si le français prédomine entre les rues Papineau et de Bleury, ce ne doit pas être le cas à l'ouest
Faux, cher ami, archifaux. Si vous n'habitiez pas en banlieue, vous sauriez que la langue du commerce, au centre-ville, c'est le français. Et aussi l'anglais bien sûr, car l'immense majorité des vendeurs est bilingue. Mais l'important, c'est qu'il n'y a pas un francophone qui soit obligé de passer à l'anglais pour se faire servir. C'est bien sûr le cas, sans exception, dans les grands magasins - La Baie, Simons, Ogilvy. Mais parlons des petits commerces, car ce sont eux qui sont la cible des doléances de nos zélotes.
Ma pharmacienne est vietnamienne, elle parle français avec un charmant accent. L'atelier de couture où je fais faire mes retouches est tenu par des Arabes qui parlent français approximativement. Ma cordonnerie, par des Arméniens qui parlent un excellent français. Chez Linen Chest, vous serez servis par des Rachida et des Maria qui parlent français mieux que la plupart d'entre nous.
Peut-être parce que les salaires sont trop bas, les jeunes Québécois de souche, tant francophones qu'anglophones, semblent bouder les postes de vendeurs. Les postes sont souvent comblés par des jeunes francophones d'origine haïtienne, maghrébine, libanaise ou africaine, ou par des immigrés relativement récents dont le français n'est pas la langue maternelle, mais qui l'ont bien appris.
Une commentatrice se plaignait l'autre jour qu'«en une seule soirée de magasinage sur Sainte-Catherine Ouest», elle a entendu «très peu de français chez les clients et chez les vendeurs». Le fait est que la rue Sainte-Catherine est intensément cosmopolite, et qu'un grand nombre de passants parlent anglais entre eux, ce qui ne veut pas dire qu'ils ne connaissent pas le français. Et alors? Montréal a toujours eu une population anglophone, c'est l'une de ses richesses. Si la clientèle francophone a diminué en proportion au centre-ville, c'est parce que trop de francophones de souche ont émigré vers la banlieue, et qu'ils «magasinent» dans les centres commerciaux qui ont poussé au-delà des ponts.
Allons encore plus à l'ouest. Les bouchers et les maraîchers du marché Atwater sont tous francophones. On se fait aussi facilement servir en français au Cinq-Saisons de la rue Greene qu'à celui de la rue Bernard, dans la très française Outremont. Idem rue Monkland, la rue marchande de Notre-Dame-de-Grâce.
Ici et là à Montréal, on tombera parfois sur un dépanneur - invariablement un immigré récent - qui bredouille à peine le français. Les dépanneurs sont en effet, dans toutes les grandes villes, la porte d'entrée commerciale des immigrés (coréens à New York, arabes à Paris), parce que ces mini-commerces ne demandent pas trop d'investissements et qu'on y embauche ses proches. Où est le drame? C'est le lot des villes cosmopolites que d'avoir des îlots qui vivent en cercle fermé.
Publié par Flavie à 9:08 p.m. 3 commentaires
To my greatest surprise, my mum announced me today that I had an article published in the McGill Daily. I have never written for the McGill Daily, hence the surprise. I quickly found out what this was all about: The Link had shared my feature article with them. I didn't even know! I guess it means I was read by quite a lot of people. I never posted the article in this blog, though. It's a bit long, but since some of my most serious fans have asked for new posts, here it is.
There will always be production in Montreal as long as there will be independent boutiques —Norma Rantisi
Publié par Flavie à 8:11 p.m. 4 commentaires
I reviewed this book in June but I just wanted to mention that The Tipping Point might be interesting to read after the shooting that happened in Finland. Gladwell proposes an interesting theory on social phenomenons touching the youth which could very well explain the current outburst of school shootings. This new epidemic could be far from having been reached its climax if nothing is done to counter it, and by this I don't mean simply toughening gun laws.
Publié par Flavie à 9:51 p.m. 1 commentaires
Libellés : Books, Current Affairs
Ripples gets smashed, buildings burn down or get destroyed and stores close down on St-Laurent blvd. And I'm not seeing any of that because it's so unpleasant to walk on my favorite street right now that I just don't go there anymore.
One of the things that I missed, and not the least, is the disappearance of the Gillman's store.
I once took a picture of a beautiful demolition site on Duluth street but never realized that in the same building was located what remained of the store previously owned by the Gillman family. I had stopped many times in front of the mysterious deserted store though, to look from the window at its shelves filled with grocery products of another time. P. Gillman kept the store as is after the death of his father, an immigrant from Ukraine. But he died last year and the building was sold to the owner of Fuchsia, a vegetarian restaurant on the street, who will turn it into her new coffee space. She says she will include the old store into her new concept in a way, but of course it will never be the same.
I see people leave all the time in Montreal. I'm just starting to realize that the places that I love and have known since I'm here also go away.
Publié par Flavie à 6:31 p.m. 2 commentaires
Libellés : Montreal
Apparently the building where the Ripples' ice cream store is located burned down this morning. The store wasn't damaged by the fire, but I recall walking by it last Saturday night and seeing that the inside was completely devastated. The roof had fallen and crashed on the counter. I'd really like to know when the store was wrecked and if those two event are linked. What's going on with St-Laurent blvd?
Publié par Flavie à 6:15 p.m. 2 commentaires
Libellés : Montreal
Il y a un an presque jour pour jour, ma collocataire rentrait dans l'appartement en m'annonçant fièrement qu'elle avait trouvé son costume pour Halloween. Elle parti dans sa chambre pour l'enfiler rapidement afin que je lui donne mon avis.
Ma première réaction en la voyant fut de lui demander si elle avait acheté son costume dans un sex-shop. Gabby se tenait devant moi habillée en French maid, ou domestique un peu coquine (pourquoi française, je me le demande toujours,) arborant son tablier blanc et son corset très ajusté. Ma remarque ne la déstabilisa pas vraiment et elle retourna dans sa chambre pour se changer, en s'imaginant déjà le regard des mecs tombant par hasard sur son décolleté.
Le soir d'Halloween j'ai vu quelques autres French maids dans la rue et dans les bars, mais aussi des écolières à jupes ultra-courtes et chemisiers grand ouverts, des prostituées du 18e siècle et beaucoup, beaucoup de peau. Les hommes, eux, devaient pas mal transpirer sous leurs déguisements de superhéros ou de cow-boys.
J'avais l'impression d'assister à la réalisation des fantasmes de tous les mecs de la ville. Alors qu'Halloween est l'une des rares occasions de se transformer en quelqu'un que l'on ne peut pas être le reste de l'année, il semble que beaucoup de gens rêvent d'être acteurs de soft-porns. On peut aborder le sexe de bien des manières, originales ou humoristiques, mais pendant Halloween c'est la manière lourde qui prévaut.
Cette année, je fêterai Halloween bien au chaud chez moi. Je mettrai mon costume de Française râleuse et ouvrirai la bouteille de Sauternes en dégustant un bon petit foie gras.
Publié par Flavie à 9:33 p.m. 4 commentaires
Libellés : Agenda